Oscar Pistorius granted conditional release starting on January 5
L’ex-champion paralympique sud-africain Oscar Pistorius a obtenu une libération conditionnelle effective à partir du 5 janvier, dix ans après le meurtre de sa petite amie Reeva Steenkamp. Le département des services correctionnels a confirmé cette libération, mais les conditions spécifiques doivent encore être précisées. Une commission ad hoc s’est réunie pour déterminer si Pistorius est apte à une réinsertion sociale, bien que la mère de la victime estime qu’il ne s’est pas réhabilité en prison. Sa libération conditionnelle impliquera une thérapie pour contrôler sa colère, des travaux d’intérêt général et une thérapie sur les violences faites aux femmes.
En mars, une première demande de libération avait été rejetée car il n’avait pas purgé la période de détention minimale requise. Cependant, une décision de la Cour constitutionnelle a modifié le calcul en commençant à la date de son premier placement en détention. Pistorius était célèbre et riche à l’époque de l’incident, étant un sextuple champion paralympique. Il a été condamné à cinq ans de prison pour homicide involontaire lors de son premier procès en 2014, mais le parquet a réclamé une requalification en meurtre. En 2017, la Cour suprême d’appel a finalement condamné Pistorius à plus de 13 ans de réclusion.
Dans le cadre de sa demande de libération conditionnelle, Pistorius a rencontré les parents de Reeva Steenkamp l’année dernière. Cependant, la mère de la victime ne croit pas à son histoire. La procédure a été très éprouvante sur un plan émotionnel pour la famille Steenkamp.
En résumé, Oscar Pistorius a obtenu une libération conditionnelle effective à partir du 5 janvier, mais les conditions précises doivent encore être déterminées. Sa libération conditionnelle impliquera une thérapie pour contrôler sa colère et une thérapie sur les violences faites aux femmes.