Blessé fin août et à l’arrêt depuis, le Français vient de reprendre la perche et vise un retour à la compétition, à la maison, fin mai. Dès lors, il lui restera un mois pour réaliser les minima.

Et lui, il y croit. Et pour certains, comme Renaud Lavillenie, le compte à rebours avance un peu plus vite encore.

Le champion olympique 2012 court derrière la forme et les minima, huit mois après une rupture partielle d’un tendon des ischio-jambiers de la cuisse gauche qui lui a coûté les Mondiaux de Budapest et la fin de saison dernière. Fin février, à l’occasion du All Star Perche de Clermont, il assurait être dans les temps.

Un mois plus tard, ça va comment ? “Je suis plutôt bien parce que j’ai repris le saut à la perche, c’est une étape extrêmement importante pour un perchiste.

Ça fait du bien et c’est la preuve que j’ai bien bossé depuis l’opération. Ça va dans le bon sens”, nous a-t-il confié mercredi, à l’occasion d’un événement organisé par son équipementier, Puma.

Le meeting d’Ostrava, organisé le 28, était dans les tuyaux. Mais il est fort possible que le Français devance quelque peu l’appel.

A la maison. “Mon retour est prévu pour la fin mai mais je travaille à l’organisation d’un meeting à Clermont-Ferrand avec mon club le 22 mai”, nous a-t-il révélé.

“L’idée est de capitaliser sur le côté local et de limiter le déplacement et la perte d’énergie. Comme ça, si ça se passe mal, je reprends l’entrainement le lendemain et ceci, sans perdre une journée de voyage pour l’aller et le retour.”

Aller vite, mais pas trop, c’est le défi imposé à l’ancien recordman du monde (6,16m). Si la perche est l’école de la patience et si Mondo Duplantis disait il y a peu que “si quelqu’un qui peut le faire, c’est Renaud”, le Suédois ajoutait également qu’il ne fallait pas précipiter les choses pour franchir une barre que Lavillenie n’a plus effacée depuis 2022.

“C’est compliqué pour un tempérament comme moi mais l’objectif est tellement beau…, souffle Renaud Lavillenie. J’ai passé le cap d’être le jeune fou qui ne réfléchit pas.

Je reste sur une saison et demie de grosses déconvenues. La case chirurgie m’a appris la patience et mettre les choses en place.

Cet hiver, j’ai passé mon temps à me brider. Dès que je peux lâcher la bride, je sens vite que ça va mieux.

Mais il faut être encore un peu patient.

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